Moi, ma vie, mon œuvre
Moi Marion, 25 ans, 1,70m, 95/65/98 hum… je me trompe d’annonce.
Après de looongues années à passer devant la fac de droit, dites des Sciences Sociales (tout un programme), à y rentrer aussi parfois, me voilà désormais propulsée dans le monde du travail.
Social traitresse, voire crypto communiste, je suis à la solde de l’ennemi, le vil ministre des finances.
C’est bref, mais pas de panique, je réponds aux questions pertinentes et décisives de mon avenir chez vous plus tard.
Quelle vision du jeu ai-je ?
J’ai toujours envisagé le jeu comme un jeu ( !!, je vous autorise à me citer, je consens à partager mes éclairs de lucidité). Ie : Ca doit rester un instrument de plaisir (omg relecture. Mais tant pis j’assume).
Si je dois me connecter tous les soirs le stress au ventre, pour subir la frustration d’un flic raté en quête d’autorité, pas foutu d’assumer sa loositude réelle ; un mec palliant son mal-être en humiliant des gens assez idiots pour supporter ça… c’est sans moi.
Le leit motiv classique inc alors : « C’est un jeu bordel ! Je me fais assez chier la journée au taf pour ne pas en plus devoir supporter le soir des ados prépubères excités de la souris (mon dieu…) ou pire des petits chefs autoritaires (Pour celui qui ne connait pas par cœur la formule de la regen mana en fonction du total d’esprit, modulo le +mana/tic NEG DKP !) ».
Même si j'aime bien aller découvrir ce qu'on appelle le VHL, je dois avouer que je suis également amatrice du Fun ! (le principe de vie d'un de mes prof de maths).
Par exemple, étant jeune diplomée de mon niveau 60, nous avons cru un mage et moi même que nous pourrions duoter Nathanos (vous savez, le gars de la tempétueuse mais OMG elle est cheatée cette baguette bleue pensions-nous à l'époque, naifs que nous étions): Un sheep, une entrave, on poutre le premier chien, puis le second et enfin le moche.
Technique imparable... sur le papier. Nous avons tenu à peu près 25 secondes.
Bref.
Je reste persuadée qu’on peut être performant tout en jouant dans une bonne ambiance, voire (mais faut p’tet pas pousser mémé, on est pas là pour faire du social, c’est pas la maison pour tous) drôle.
C’est en tout cas ainsi que j’ai conçu Rouge.
Car oui, c’est une reine démissionnaire qui vient aujourd’hui faire acte de candidature. Hélas ! La reine qui a beaucoup (trop ?) donné à son peuple s’est lassée. Et même le rang de « Nounou » auquel elle fut promue ne suffit pas à sauver sa motivation à rester régner parmi ses sujets.
Pas de drama néanmoins, n’en déplaise aux fervents lecteurs de Ironforge-Match et autres soaps (dont je suis fan, je dois le confesser : Pour moi Victor sera toujours Newman, le monsieur moustache des feux de l’amour, et pas Nefarian ; et je rêve d’être un jour aussi bien coiffée que Nikie, même si une telle choucroutte c’est pas humain).
Je ne suis pas partie fachée, mais simplement fatiguée de porter cette guilde à bout de bras.
C’est pourquoi j’aspire (…) aujourd’hui à n’être qu’un membre lambda, un lapin comme les autres au milieu du clapier.
Ma vision d’une guilde :
Envisageons la perspective Rousseauiste (Rousseauienne ? Enfin, vous savez, le mec qui donne de grandes leçons d’éducation dans La Nouvelle Eloise, mais dont les cent soixante gosses sont placés à l’assistance publique).
Je conçois une guilde comme un tout, un corps dont chaque adhérent est un organe, un membre (chacun choisit ici ce qui lui fait plaisir évidemment).
Bref une organisation sociale réelle, modèle original puisqu’il existe au travers d’un MMO, virtuel par essence.
M’enfin, il me semble quand même que j’ai affaire à de vrais gens derrière leurs avatars, non ? Quoi qu’on puisse en douter parfois.
Le fameux contrat social !
Aaahhh Jean-Jacques ! Quel esprit torturé quand même. Faut être doué pour arriver à justifier la connerie humaine en disant simplement «l’Homme nait naturellement bon, c’est la société qui le pervertit »
En sommes, la société idéale, que dis-je ! La guilde idéale serait celle dans laquelle chaque individu consent à perdre une part de ses libertés (Non tu n’arriveras pas à l’heure à laquelle tu veux le soir pendant que tout le monde trépigne d’impatience pour aller poutrer du moche), au profit du Bien commun : LA guilde.
La majorité détenant forcément la vérité, « Quand donc l’avis contraire au mien l’emporte, cela ne prouve autre chose sinon que je m’étais trompé, et que ce que j’estimais être la volonté générale ne l’était pas. Si mon avis particulier l’eût emporté, j’aurais fait autre chose que ce que j’avais voulu, c’est alors que je n’aurais pas été libre ».
Je traduis : si de l’avis des off tu n’es pas, Gkick tu seras.
Si donc, lors du pacte social, il s’y trouve des opposants, leur opposition n’invalide pas le contrat, elle empêche seulement qu’ils n’y soient compris. Autrement dit, si les valeurs lapines ne me conviennent pas, il ne me reste plus qu’à me trouver un autre clapier.
Par chance, ça n’est pas le cas.
J’aurais pu éventuellement développer la conception de Hobbes et Locke, antagoniste (ces juristes, quels enfoirés, ils sont capables de soutenir un chose et son contraire. N’ont-ils aucune moralité ni conviction ?!) selon laquelle «l’Homme est un loup pour l’Homme».
En résumé : Si t’es plus fort, t’es chef jusqu’à ce qu’un plus fort que toi te nique. Cela dit, imaginez alors la précarité d’un guilde construite sur ce modèle : précarité et guerre civile permanente.
En version bisounours, ma vision d’une guilde peut je pense se résumer ainsi : Elle doit être un lieu d’échange et de partage, une communauté soudée au sein de laquelle les membres passent de bons moments et sont à l’aise, partageant tous tant bien que mal un objectif commun (le Loot si j’ai tout bien compris).
Soyons maintenant terre-à-terre : Mais qui est-elle ? non pardon, qui est Teal ?
Teal, prêtresse de son état, n’a connu qu’une guilde à laquelle elle fut dévouée corps et âme pendant plus d’un an.
Elle a arpenté divers donjons et cavernes.
Le briquet est éteint depuis longtemps, Monsieur Moustache rasé et Heckel et Jeckel conjointement décédés.
En fashion victim qui se respecte, elle collectionne les robes (obligée).
Concernant son équipement : Full T2, et quelques réjouissances dont une magnifique robe turquoise (saint gardien de son petit nom).
Ses résist. sont … syndicales :
RF : 220
RO : 180
RN : 170 (mais omg drame des stats)
Sa spé:
Sacré depuis la naissance (15/36), mais pas holy nova ça sert à rien a part faire beau.
Je lui ai préféré l’ange bugué de rédemption.
Je suis une fois passée du côté obscur de la force, testant la spé ombre. Et… ça m’a amusée une heure à ZG. Soigneuse dans l’âme, j’ai passé la soirée à surveiller la vie de tout le monde, changeant de forme frénétiquement toutes les 30 secondes.
De toutes façons, c’est frustrant : tu dps pas, tu soignes n’importe comment.
Voilou.
Merci de m’avoir lue ou du moins de faire semblant de l’avoir fait.
J’en viens maintenant aux questions vraiment importantes, celles sur lesquelles j’ai bossé tout le week end, envisageant presque de recourir à un coach.
Des sœurs ?
Non, modèle unique.
Teal, est-ce que tu suces ?
Oui, mais pas n’importe qui.
Si oui, est-ce que tu avales ?
Je vais ici citer mon idole Christine Boutin devant ses pairs UMP (quoi qu’elle intervint je pense sur un tout autre sujet. Mais je suis pas sure… la politique …) : «Vous voulez savoir si je suis candidate (à l’avalage, ndlr) ? Eh bien je serai claire ! Ca dépend.»
_________________ Teal
Dernière édition par Teal le Mar Nov 21, 2006 8:28 am, édité 3 fois au total.
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